LEXIQUE
Philosophie de la poésie : S'émerveiller chaque jour, quand bien même le banal, quand bien même le quotidien, en apprenant à faire les choses pour faire les choses, à aimer la vie pour ce qu’est la vie, pour l’amour de vivre dans une conscience accrue de notre condition. Prendre conscience de sa condition, c'est prendre du recul sur nos vies et développer une forme de lucidité sur notre existence. A l'échelle de l'univers nous ne sommes pas grand-chose, mais nous avons la capacité de vivre, d'observer, de réfléchir et d'interpréter notre monde ... de pouvoir s'émerveiller du non-sens qui enrobe de notre vie.
L’émerveillement : Il réside dans un monde à la fois observable et observé par les Hommes. Aujourd’hui, par notre effet sur notre monde, nous le rendons de moins en moins observable. De plus, par nos représentations de la vie et la dégradation de notre santé mentale, nous perdons notre capacité à observer le monde, cela dégrade notre capacité à nous émerveiller et dégrade la capacité du monde à nous émerveiller.
Dans la conscience de notre condition, s'émerveiller est véritablement la seule chose que l'Homme a à faire.
"L'émerveillement" est un état où nous sommes pleinement Homme en phase avec notre monde, où nous sommes disponibles pour nous laisser surprendre par l'étonnement, l'étrangeté de notre monde, ses failles en étant capables d’observer, de réfléchir et d’interpréter (philosophiquement, scientifiquement, artistiquement …) ce qui nous entoure (sa beauté et son obscurité), nous sommes disponibles à l’étonnement et aux émotions que l'objet de l’émerveillement nous procure en ayant une conscience aiguë de notre condition (l’absurde rend toutes choses extraordinaires dans nos vies). L’émerveillement va entretenir ces capacités par l'étonnement qu’il procure qui va engendrer de l’observation, de la réflexion et de l'interprétation etc. Il faut des Hommes en capacité d’observer le monde et disponibles à l’émerveillement et un monde qui reste observable et qui est capable d’émerveiller.
L’émerveillement et l’état où notre humanité peut pleinement s’exprimer, il permet d’aimer la vie pour ce qu’elle est au plus simple tout en ayant conscience et en ayant conscience de notre condition. S'émerveiller c'est, malgré notre condition, malgré l'Absurde, c'est exister. C’est une façon de vivre et d’aimer le non-sens, l’incertitude, notre condition par l’émerveillement, car c’est ce non-sens qui rend le quotidien merveilleux. Cet état au monde via l’émerveillement nous oblige également à le laisser observable et de l’observer. La proximité gagnée avec le monde via son observation, ne nous laisse pas le choix de le sauvegarder.
L'émerveillement n'est pas l'apanage de l'enfance. L'enfant découvre le monde et donc s'émerveille plus facilement, certes. L'adulte qui connaît son environnement doit lui aussi pouvoir s'émerveiller chaque jour, en développant un émerveillement plus subtil et discret.
Nous parlons d’un émerveillement ancré dans le quotidien, l’ordinaire et le réel. Un émerveillement accessible tous les jours qu’est la vie.

La mécanique de l'oubli : Ensemble de normes, de représentations, attentes et pressions sociales autour d’une réussite représentée par le travail et l’argent. Nous croyons même que nous agissons et pensons le monde et la vie ainsi dans le cadre de cette mécanique de l’oubli de façon libre. C’est un système qui favorise l’oubli de sa condition d’Homme par un conditionnement illusoire via des objets vains (vanité = vide en latin) qui s’est mis petit à petit en place et dans lequel un certain système se complait et qui se compose :
1- Historique et vision du travail (travailler devient une valeur, la méritocratie pour faire travailler afin d’atteindre la réussite = désirs vains qui poussent à consommer…)
2- Les désirs vains qui sont des objets à consommer sont érigés en symboles de réussites.
3- Vision néolibérale du travail, réussite et bonheur (quand on veut on peut que Spinoza démonte, maximisation du capital qui engendre un comportement prédateur, c’est une intensification de notre vision du travail financier comme générateur de réussite financière…)
4- Notre rythme en accélération qui crée une désynchronisation entre l’Homme et le reste du monde qui existe sur un rythme plus lent.
5- Vision culture contre nature (naturaliste) (la nature, le vivant, l’Homme devient des objets, des ressources à épuiser). Qui rend le monde non observable.
Ces composantes composent la vision économique actuelle qui voit le monde comme un objet et une marchandise pour exister.
C’est une vision du monde et de la vie incompatible avec l’émerveillement par le temps que le travail demande, la représentation du vivant et du monde, de notre nature humaine et de nos symboles de réussites.
L’Homme oublié : C’est l’Homme d’aujourd’hui, il n’est pas lucide sur sa condition et est incapable d’observer le monde, ce qui le rend le monde inobservable
L’Homme poétique : C’est l’Homme qui appréhende l’émerveillement comme étant au cœur de sa vie. Il s’affirme en tant qu’Homme face au silence du monde et est capable de générer un processus de sublimation poétique malgré ce silence. Être Homme, c’est aimer sa condition, l’observer, s’en émerveiller et transformer notre émerveillement (nos questionnements) en quelque chose qui nous dépasse, en force d'expression.
Volonté poétique : Force créatrice qui caractérise l’être humain. Force créatrice qui caractérise l’être humain. La volonté poétique est notre force de création. Elle est composée d'une volonté d'observation, d'une volonté de réflexion et d'une volonté de création ou d'interprétation. Aujourd'hui, j'estime que notre volonté poétique est portée vers un système capitaliste, qui n'opère pas de transformation de cette dernière. Notre volonté poétique reste une force de création brute, voire destructrice avec notre environnement. Orienter notre volonté poétique au sein de l'émerveillement qui devient alors une source principale d’inspiration (en estimant que dans un monde sans sens comme le définit Camus, nous n'avons qu'à nous émerveiller de celui-ci malgré le silence du monde) notamment par le questionnement naturel qu’il soulève en nous, nous transformons alors notre volonté poétique en force d'expression de notre humanité, car la seule façon d'interpréter le fruit de notre observation et de notre réflexion de l'émerveillement est une interprétation à la hauteur qu'un être humain peut lui donner : un acte intellectuel (œuvre d'art, philosophie, artisanat, science...). L'œuvre de l'esprit ne détruit pas l'émerveillement et ne détruit pas le monde dans lequel nous vivons qui est l'émetteur de l'émerveillement, ni l'être humain qui est le récepteur de cet émerveillement, ce dernier, né dans un monde regardable face à des êtres humains en capacité de le regarder. De plus, l'œuvre de l’esprit est une forme d’expression de notre humanité, car elle peut être partagée au-delà de notre individualité avec d’autres groupes de personnes.
Sublimation poétique : Processus qui transforme la volonté poétique, une fois articulée au sein de l’émerveillement, en une force d’expression de notre humanité ayant la capacité de nous faire dépasser le concept même de notre personne (par l’art, les sciences, la philosophie, l’artisanat… Nous transformons des questionnements issus de notre observation du monde en un moyen de le communiquer avec nos semblables malgré le silence du monde) et où l’émerveillement devient une source d’inspiration et un véhicule d’expérimentation. L’émerveillement est alors habité par l’être humain, l’émerveillement et la volonté poétique sont transformés en quelque chose qui le dépasse, lui et sa propre compréhension, par la capacité qu'ont les œuvres de l’esprit alors produites à remettre en cause notre propre système de valeur, notre quotidien, notre propre personne au point de provoquer un dépassement de notre compréhension, de notre capacité à les appréhender ou une perte de repère. Cela provoque alors une crainte (perte de repère, changement de perception du connu qui n’existe plus en tant que tel…) sans pourtant directement mettre en danger physiquement notre quotidien, notre monde (même si la représentation de celui-ci n’existe alors plus en tant que tel) qui peut alors nous faire ressentir de l’admiration et donc du sublime. L’étape de compréhension de l'œuvre peut être alors un dépassement ou du moins une tentative d’atténuation du sentiment du sublime.
Ce sentiment d’admiration vient alors de la reconnaissance de la capacité d'une œuvre d'art à nous toucher profondément, à modifier notre regard sur ce qui nous entoure, à nous faire ressentir des émotions puissantes que nous ne comprenons pas toujours pleinement et peut être perçue comme une force qui nous dépasse.
Face à une œuvre d'art qui nous bouleverse, nous pouvons être ramenés à notre propre subjectivité, à la complexité de nos émotions et de notre perception qui nous fait alors ressentir une humilité et donc de l'admiration face à l'œuvre.
Cependant, dans le cadre d’une œuvre, l'admiration peut être également portée sur notre force créatrice étant donné que nous sommes les générateurs de ces derniers.) et donc du sublime. L’étape de compréhension de l'œuvre est alors un dépassement du sentiment du sublime.
La sublimation poétique vient alors créer une turbulence, cette chose qui va ébranler notre façon de percevoir notre quotidien et qui est caractéristique du sublime qui confère tout son nom à la sublimation poétique. La sublimation poétique c’est créer quelque chose qui nous dépasse en tant que personne, parfois notre compréhension (la nôtre et celle des personnes exposées à notre ouvrage) et c’est justement cette dimension, cette force d’expression créée qui va alors ébranler notre perception de notre quotidien qui n'existe alors plus en tant que tel (pouvant engendrer crainte et admiration) pour ainsi sans cesse le faire évoluer ainsi que nos valeurs afin de ne rester enfermé dans des représentations figées et alors aliénantes pour ainsi créer de nouvelles formes de libertés. C’est du sublime du quotidien.
S'affirmer en tant qu'Homme face au silence du monde : Cela nécessite une conscience de notre propre condition et que malgré le silence de notre monde, nous sommes en capacité de l'aimer et de nous en émerveiller, à tel point que nous basculons notre volonté poétique au sein de cet émerveillement pour ainsi créer un processus de sublimation poétique (notre volonté poétique passe d’une force de création à une force d’expression capable de bousculer la perception de l'environnement qui nous entoure). L'émerveillement (nos questionnements) devient une source d’inspiration et un véhicule d’expérimentation. En d'autres termes, s'affirmer en tant qu'Homme face au silence du monde c'est réussir à générer un processus de sublimation poétique qui est alors une force d'expression qui véhicule notre humanité (création d'œuvres de l'esprit qui interrogent notre émerveillement) issu au sein et malgré le silence du monde.
Liberté : Espace qui naît de la coexistence entre nos déterminismes (notre condition (comme l'Absurde), les facteurs externes qui régissent notre vie...) et notre agentivité (nos choix, nos actions, notre capacité à nous révolter, à affronter notre condition). En effet une agentivité absolue n'existe pas, donc une liberté absolue non plus. La liberté est donc un espace de manœuvre qui émerge de la tension entre nos déterminismes et notre agentivité, d'autant plus si nous considérons que notre agentivité est une construction sociale. Notre capacité à agir et à choisir n'est pas innée, mais se construit au fil de nos interactions avec le monde. Elle est façonnée par les normes sociales, les institutions, et les relations que nous entretenons avec les autres. En ce sens, la liberté est profondément collective.
Posture
L'errance : Expérimentation libre à l’encontre d’une trajectoire prédéfinie socialement qui laisse peu de place à l'échec et dont la rigidité, dans le cadre de la définition donnée de la liberté, s'effondre. C’est alors naviguer entre nos déterminismes et notre agentivité afin d’expérimenter librement, sans culpabilisation pour un échec. L'errance est une forme de résistance à un monde qui impose des normes de productivité, de performance et de réussite. L’errance, c’est choisir une voie alternative, où l’on se donne la possibilité de changer de cap, de s’émerveiller, de ne pas toujours savoir où l’on va, mais d’accepter pleinement cette incertitude comme une manière d’explorer la liberté qui naît lorsque nos déterminismes (notre condition (comme l'Absurde), les facteurs externes qui régissent notre vie...) et notre agentivité (nos choix, nos actions, notre capacité à nous révolter, à affronter notre condition) coexistent afin d'exprimer une forme de légèreté de l'être. Dans une liberté qui serait absolue nous pouvons facilement tracer un chemin et le suivre, dans une liberté résultante de nos déterminismes et de notre agentivité, l'exploration est beaucoup plus floue et seule l'errance permet d'en apprécier la subtilité. -> Posture "réponse" à la définition donnée de la liberté, pouvant alors favoriser l'émerveillement mais également le concept de "légèreté de l'être"
Légèreté de l'être : Posture que nous avons connue quand nous étions enfants et qui nous permettait alors de faire des choses pour le plaisir de faire les choses sans se poser la question de leur nécessité ou de leur sens. En devenant adultes, dû notamment aux obligations, normes et mythes de nos sociétés, nous avons tendance à perdre cette légèreté de l'être.
Etre adulte, c’est alors savoir jongler entre cette légèreté de l’être et nos questionnements plus profonds qui peuvent complexifier la vision de notre environnement. La conscience de l’Absurde permet alors de comprendre que nous pouvons adopter une forme de détachement vis-à-vis de nos questionnements afin de ne pas se sentir écrasé par ces derniers. (Il faut vivre sans espoir et donc faire des choses que l’on aime, sans attentes d’obtenir quelque chose en retour, sans calculs, mais cela ne veut pas dire le faire sans profondeur).
Le but n’est peut-être pas de retrouver la même légèreté de l’être que nous avions quand nous étions enfant mais de l’enrichir de notre conscience de l’Absurde afin de la renforcer et qui nous permet non pas de rechercher du sens à nos actions mais d'y rechercher de la profondeur, c’est alors être capable de continuer à faire des choses tout en se confrontant à nos propres interrogations, qui peuvent nous faire adopter de nouveaux points de vues sur notre environnement mais en sachant prendre si nécessaire de la distance avec ces dernières, sans y chercher un sens à tout prix ou au contraire se tourner vers des réponses "simplistes" (et une lecture erronée du monde) mais en enrichissant cette légèreté de faire avec du fond, de la profondeur ou de la réflexion afin de pouvoir au mieux partager ce que nous faisons avec notre environnement et ainsi créer des formes d’expressions. Le but n’est pas que ces questionnements nous empêchent de faire ou écrasent notre sentiment d'existence (comme la recherche d’un sens chimérique) mais qu'ils puissent intensifier ce dernier en lui apportant du fond et donc de la matière à partager avec les autres. --> C'est, dans le cadre de l'errance l'action de faire les choses pour le plaisir de faire les choses, de vivre pour le plaisir de vivre. C'est une traduction et une résultante de l'errance.
De plus c'est entre autres par cette posture, que nous pouvons, en tant qu'adulte nous rendre disponibles à l'émerveillement que nous raccrochons quasi-systématiquement à l'enfance (car l'enfant découvre et s'interroge fréquemment). L'adulte qui connaît son environnement doit rechercher un émerveillement alors plus subtil, plus discret en sachant se confronter aux interrogations qui peuvent naître de son quotidien, tout en sachant prendre de la distance sur ces dernières pour ne pas qu'elles nous écrasent, grâce à cette légèreté de l'être gardée ou retrouvée. Dans le cas d'un désir de réponse, il ne faut pas que sa recherche écrase notre sentiment d'exister poétiquement mais au contraire l'intensifie. C'est aussi accepter parfois la difficulté d'obtenir une réponse sans pour autant se tourner des vers des réponses "simplistes" qui conduiraient avec des lecteurs erronées de notre environnement.
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Principe général de la philosophie de la poésie : Du constat de l’Absurde, que la vie n’a pas de sens, constat pouvant être une vérité (au vu de nos connaissances actuelles sur notre monde), qu’avons-nous d’autres à faire qu’à exprimer notre humanité, c’est-à-dire penser ?
Or, actuellement nous traversons une crise de cette expression par notre société actuelle, car notre expression est inscrite dans la mécanique de l'oubli en croyant qu’elle constitue la véritable expression de notre humanité, mais nous coupant en réalité du véritable travail de pensée et nous enfermant dans une logique individualiste, destructrice et hors de l’émerveillement, nous sommes alors “Homme oublié”. Nous devons orienter notre travail de la pensée vers les bonnes choses.
L'émerveillement, seule posture que doit adopter l’Homme face à la vie et au monde (rapport au monde et à notre quotidien extraordinaire véritable et durable) existe dans un monde observable face à des êtres en capacité de l’observer et permet de nous inscrire en tant qu’Homme dans la vie, c’est-à-dire en tant qu’être de pensée, nous sommes disponibles pour nous laisser surprendre par l’étonnement que génère notre monde en étant capable de l’observer, de le réfléchir et de l’interpréter mais aussi de le préserver (nécessité d’un monde observable face à des êtres en capacité de l’observer), ce qui permet d’aimer la vie pour ce qu’elle est au plus simple. C’est la seule chose que nous avons à faire, c’est la seule “utilité” de notre capacité à observer, penser et créer : nous émerveiller et non détruire notre monde, notre regard et notre relation à celui-ci comme nous le faisons aujourd’hui.
L’émerveillement est donc le seul réceptacle pouvant accueillir la pleine expression de notre humanité, qu’est la pensée puis la création (qui s’inscrit donc dans l’émerveillement) dans un monde qui n’a pas de sens.
Cela passe par une remise en avant du travail de l’esprit via la volonté poétique afin de saisir et habiter l’émerveillement et ainsi être “Homme poétique” (qui constitue en plus une liberté véritable car permet de la lucidité).
Il faut donc collectivement recréer les conditions à l’émerveillement, pour ensuite habiter cet émerveillement par la volonté poétique (travail de l’esprit). C’est-à-dire créer une société nous permettant de réapprendre à faire les choses pour faire les choses qui est une première étape pour transposer cela ensuite à la vie et réapprendre à aimer la vie pour ce qu’est la vie, et c’est là qu’est l’émerveillement, aimer la vie, l’apprécier, elle est son absurdité.
Nous devons passer de la mécanique de l’oubli à la société poétique (qui redonne toute sa place à l’émerveillement) pour passer de l’Homme oublié à l’Homme poétique.
Par la lucidité et par le temps à l’observation nécessaire que nous demande l’Absurde sur notre condition, il nous permet de nous en émerveiller et de remettre en question notre mode de vie actuel qui nous coupe de cet émerveillement.
Nous n’avons qu'à nous émerveiller et à habiter pleinement cet émerveillement afin d’être Homme dans notre monde. Notre vie c’est s’émerveiller, l’expression de notre humanité (volonté poétique) c’est-à-dire notre capacité à observer, penser et créer est le fait même de s’émerveiller, elle doit s’y inscrire, être Homme c’est donc s’émerveiller. S’émerveiller, c’est réapprendre à aimer la vie, le quotidien pour ce qu’ils sont car l'émerveillement nous inscrit en tant qu’Homme dans cette réalité qu’est notre monde. C’est une façon de vivre le non-sens par l’émerveillement et d'apprécier ce non-sens qui rend justement le quotidien merveilleux. Cet état au monde via l’émerveillement nous oblige également à le laisser observable et de l’observer. La proximité gagnée avec le monde via son observation, ne nous laisse pas le choix de le sauvegarder pour d’autant plus l’observer. C’est le cercle vertueux de l’émerveillement qui réside dans le monde observable et observé.